Chronologie: Napoléon Ier
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Voici les premiers 500 événements sur 1661…
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Bonaparte, en garnison à Auxonne, rédige un projet de règlement de la Constitution de la Calotte du Régiment, cercle des lieutenants pour juger les officiers qui manquent à l'honneur. Son texte, emphatique et sentencieux, exprime des sentiments républicains : il est reçu avec ironie par ses camarades nobles mais néanmoins adopté.(France)
Le Gal Bonaparte est arrêté à Nice pour Robespierrisme et emprisonné au Fort Carré d'Antibes. Il écrit aux commissaires pour clamer son patriotisme républicain : "Je donnerai volontiers ma vie, je l'ai déjà exposée plusieurs fois, mais l'idée qu'elle peut encore être utile à la République m'impose de la défendre".(France)
Aux soldats de l'armée d'Italie, le Gal Bonaparte lance : "Vous êtes nus, mal nourris : le Gvt vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience [et] votre bravoure [...] font l'admiration de la France. [...] Je vais vous conduire dans les plaines les plus fertiles du monde et vous y trouverez honneur, gloire et richesse".(France)
Bonaparte et le roi de Piémont-Sardaigne Victor-Amédée III signent l'armistice à Cherasco : le Piémont se retire de la coalition contre-révolutionnaire, cède Nice et la Savoie et les places fortes (Alexandrie, Coni et Tortonne), accorde des approvisionnements et la libre circulation des troupes dans le Piémont.(Italie)
Le Gal Sebottendorf, pour stopper la poursuite de Bonaparte, cherche à détruire le pont de Lodi sur l'Adda : il range ses soldats sur 2 lignes : 3 bataillons au débouché du pont appuyés par les canons, 5 autres en arrière avec la cavalerie, tandis que l'armée française arrive sur l'autre rive et commence par établir ses canons pour empêcher les sapeurs autrichiens de faire sauter le pont.(Italie)
Au moment où il quitte Lodi, Bonaparte reçoit une note du Directoire : l'armée d'Italie serait commandée par Kellermann, poursuivrait la guerre contre l'Autriche, alors que lui, avec 25k hommes, formerait une armée du midi qui marcherait sur Rome. Il répond qu'il est dangereux de diviser l'armée d'Italie et qu'ils ne peuvent la diriger à 2.(Italie)
Bonaparte se prépare à attaquer la ligne de défense du Gal Beaulieu, qui s'étend le long du Mincio de Peschiera, en bordure sud du lac de Garde, jusqu'à Mantoue. Il lance des avant-gardes vers Salo et la rive ouest du lac de Garde, pour faire croire à Beaulieu qu'il va contourner le lac pour redescendre ensuite sur ses arrières.(Italie)
Bonaparte doit faire face au maréchal Wurmster qui arrive de Mantoue pour se joindre au Gal Quasdanovitch. Le Gaux Massena et Augereau attaquent de front et le Gal Kilmaine sur le flanc nord. La lutte est violente et indécise jusqu'au moment où la division Sérurier arrive sur les arrières et entraîne la panique dans les rangs autrichiens. Wurmster se replie sur Trente où il retrouve les restes de Quasdanovich.(Italie)
Alors que le maréchal Wurmster quitte Trente vers Bassano avec l'intention de se rabattre sur le flanc de l'armée française, Bonaparte progresse rapidement le long du lac de Garde afin d'occuper la base de départ des Autrichiens, leur couper toute possibilité de retraite et attaquer Wurmster sur ses arrières.(Italie)
Fortifié à Ronco, derrière l'Adige, Bonaparte envisage d'attirer le Gal Alvinczi sur les chemins construits sur les digues du marais d'Arcole, là où ses 13k hommes seront plus opérationnels que les 40k autrichiens de Wurmser. Il envoye, à gauche, la division Massena en direction de Belfiore di Porcile et, à droite, la division Augereau vers Arcole.(Italie)
Bonaparte décide de prendre les opérations en main et quitte Ronco en direction d'Arcole. Les assauts qu'il lance avec les hommes d'Augereau échouent : le pont d'Arcole est tenu par les autrichiens, les Gaux Verdier et Lannes sont blessés, Verne est tué. Bonaparte saisit un drapeau et fonce en tête des grenadiers et de leurs officiers à l'attaque du pont, perdant un cheval sous lui, mais la colonne est rompue par la mitraille autrichienne.(Italie)
Bonaparte, qui n'a pas de nouvelles de Vaubois, fait retirer ses troupes sur l'Adige, en gardant le pont de Ronco. Le gros de l'armée Autrichienne reste dans les postes de Stephano et de San-Bonifacio. Les postes de Porcil et d'Arcole sont réoccupés, sans combats, par les avants gardes Autrichienne.(Italie)
Les Autrichiens, croyant que l'armée Française lâche pied, s'élancent à sa poursuite du côté de Ronco. Bonaparte, escomptant sur ce mouvement, ordonne, à la 18è légère d'attaquer les Autrichiens de front et sur la digue, à la 32è demi-brigade du Gal Gardanne de sortir des roseaux pour les attaquer par le flanc et au Gal Masséna de tomber sur leurs arrières. Les Autrichiens, culbutés dans les marais, y restent enfoncés exposés à une fusillade meurtrière.(Italie)
Le Gal Augereau passe sur la rive gauche de l'Alpone, mais sa progression est difficile. Le Gal Robert tente une nouvelle attaque sur le pont d'Arcole, mais les autrichiens le repoussent, semant le désordre dans sa troupe. Bonaparte ordonne au Gal Robert de se replier rapidement vers l'Adige.(Italie)
Bonaparte déclenche son attaque : Augereau attaque les Autrichiens de front et la petite garnison de Legnago les attaque d'arrière. Le Gal autrichien Brabeck est tué et la confusion gagne ses bataillons. Alvinczy, éprouvé, ordonne la retraite sur Vicence et cède aux Français le champ de bataille.(Italie)
Le Pape Pie VI (Mattei) et la France (Cacault pour Bonaparte) signent le Traité de Tolentino pour éviter une occupation militaire de Rome : le pape renonce à Avignon et au Comtat de Venaissin au profit de la France, ainsi qu'aux légations de Bologne, Ferrare et Romagne - il doit verser l'équivalent de 30m de livres à la France - mais le traité ne conteste pas le pouvoir temporel du pape.(Italie)
Bonaparte écrit : "Les temps ne sont pas éloignés où nous sentirons que pour détruire véritablement l'Angleterre, il faut nous emparer de l'Egypte. Le vaste Empire ottoman, qui périt tous les jours, nous met dans l'obligation de penser de bonne heure à prendre des moyens pour conserver notre commerce du Levant".(Italie)
La France (Bonaparte) impose à l'Autriche (Cobenzl) le traité de Campoformio, qui met fin à la Campagne d'Italie et partage la république de Venise : l'Autriche récupère l'Istrie, la Dalmatie et les bouches de Cattaro, Venise et ses possessions jusqu'à l'Adige, reconnaît l'indépendance de la République cisalpine - la France conserve les îles Ioniennes (Corfou, Zante, Céphalonie), la Lombardie et la Belgique - par un article secret, l'Autriche concède également la rive gauche du Rhin.(Italie)
La situation étant critique pour Kléber, Bonaparte arrive avec 2k hommes de la division Bon et 200 cavaliers. Il forme 2 carrés d'infanterie, commandés par Vial et Rampon et 1 carré de cavalerie, puis lance Rampon sur le flanc des Turcs et Vial sur leurs derrières. Kléber contre-attaque, enfonce la cavalerie turque et la rejette en désordre vers le Jourdain et le Mont Thabor.(Israël)
Bonaparte entre dans l'Orangerie dans la salle des Cinq-Cents avec des grenadiers, pendant un appel nominal pour jurer de défendre la Constitution. On s'écrie contre lui "A bas la dictature !". Se sentant menacé, il sort. Sieyès demande à Murat de faire évacuer la salle. Les députés sortent par les portes-fenêtres.(France)(S)
Bonaparte annonce que "[la France, souhaitant] concourir avec les autres puissances neutres à faire respecter leurs pavillons et appréciant le zèle vraiment patriotique de l'empereur de Russie pour la cause commune de toutes les puissances continentales, ne traitera de la paix avec l'Angleterre qu'autant qu'il serait reconnu par elle que la mer appartient à toutes les nations.".(France)
Bonaparte et le Vatican signent le Concordat qui rétablit la paix religieuse : le catholicisme est déclarée "religion de la grande majorité" des citoyens français, la loi de 1795 séparant l'Eglise de l'Etat est abolie, le St-Siège reconnaît le Consulat et accepte que les évêques soient nommés par le 1er consul.(France)
Melzi refuse la présidence de la République cisalpine, car il sait que Bonaparte souhaite y faire nommer son frère Joseph, mais celui-ci s'étant fait trop prier pour accepter, et ayant posé pour condition la réunion à la Cisalpine du Piémont que son frère lui refuse, Napoléon veut la présidence pour lui-même.(France)(S)
Bonaparte déclare au Conseil d'Etat: "Tant que j'y serai, je réponds bien de la République, mais il faut prévoir l'avenir. Croyez vous que la République soit définitivement acquise? Vous vous tromperiez fort. Nous sommes maîtres de la faire, mais nous ne l'avons pas, et nous ne l'aurons pas si nous ne jetons pas sur le sol de la France quelques masses de granit.".(France)(S)
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